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LEONARD

Dans mes articles je parle souvent de Léonard Da Vinci. Cet homme fut un des exposant de la grandeur de l esprit humain non seulement de son temps, mais aussi, de la période qui nous définit comme humanité. Son histoire et travail est bien connu par l'exemplarité de son œuvre. Des aspects de sa vie doivent être complété. Sa perception des choses a été au delà de ce que l on connais. Son empreinte dans nos vies doit être revue ; son message discret, dirigé a notre époque, va nous permettre de comprendre le dessein de celui qui l a inspiré. Nous sommes aujourd’hui sous son influence. Il est la pour nous dévoiler notre vrais destin ; et Léonard a œuvré pour cela.

"Léonard de Vinci (Leonardo di ser Piero da Vinci écouter, dit Leonardo da VinciNote 2), né à Vinci (Toscane) le 15 avril 1452 et mort à Amboise (Touraine) le 2 mai 1519, est un peintre florentin et un homme d'esprit universel, à la fois artiste, organisateur de spectacles et de fêtes, scientifique, ingénieur, inventeur, anatomiste, peintre, sculpteur, architecte, urbaniste, botaniste, musicien, poète, philosophe et écrivain.

Après son enfance à Vinci, Léonard est élève auprès du célèbre peintre et sculpteur florentin Andrea del Verrocchio. Ses premiers travaux importants sont réalisés au service du duc Ludovic Sforza à Milan. Il œuvre ensuite à Rome, Bologne et Venise et passe les dernières années de sa vie en France, à l'invitation du roi François Ier.

Léonard de Vinci est souvent décrit comme l’archétype et le symbole de l’homme de la Renaissance, un génie universel, un philosophehumaniste, observateur et expérimentateur, avec un « rare don de l’intuition de l’espace »Note 3, et dont la curiosité infinie est seulement égalée par la force d’invention2. Nombre d'auteurs et d'historiens le considèrent comme l'un des plus grands peintres de tous les temps et certains comme la personne la plus talentueuse dans le plus grand nombre de domaines différents ayant jamais vécuNote 4,Note 5.

C'est d'abord comme peintre que Léonard de Vinci est reconnu. Deux de ses œuvres, La Joconde et La Cène, sont des peintures mondialement célèbres, souvent copiées et parodiées2, et son dessin de l’Homme de Vitruve est également repris dans de nombreux travaux dérivés. Seule une quinzaine d'œuvres est parvenue jusqu'à nousNote 6 ; ce petit nombre est dû à ses expérimentations constantes et parfois désastreuses de nouvelles techniques et à sa procrastination chronique4. Néanmoins, ces quelques œuvres, jointes à ses carnetscontenant dessins, diagrammes scientifiques et réflexions sur la nature de la peinture, sont un legs aux générations suivantes d'artistes ; nombre de ces derniers le considérant comme seulement égalé par Michel-Ange.

Comme ingénieur et inventeur, Léonard développe des idées très en avance sur son temps, comme l'avion, l'hélicoptère, le sous-marin et même jusqu'à l'automobile. Très peu de ses projets sont réalisés ou même seulement réalisables de son vivantNote 7, mais certaines de ses plus petites inventions comme une machine pour mesurer la limite élastique d'un câble entrent dans le monde de la manufactureNote 8. En tant que scientifique, Léonard de Vinci a beaucoup fait progresser la connaissance dans les domaines de l'anatomie, du génie civil, de l'optique et de l'hydrodynamique."

Sciences et Techniques

 

L'invention de l'imprimerie

 

L'une des découvertes qui eut le plus d'impact sur les hommes de la Renaissance fut la découverte de l'imprimerie. Avant l'invention de ce procédé par Gutenberg en 1453, l'écriture des livres était faite à la main, par des clercs, qui étaient les seuls capables de maîtriser les techniques d'écritures : au XIe siècle et XIIe siècle, les manuscrits étaient retranscrits par des moines dans les scriptoria. C'était l'une des deux principales tâches des moines à l'époque ; ils les embellissaient par des enluminures. D'autre part, la langue employée dans les manuscrits était le latin. Les universités disposaient d'un quasi-monopole dans l'éducation et la diffusion de l'information. Les puissantes universités de Bologne, de Paris, de Salamanque, d'Oxford, et de Cambridge, étaient seules habilitées à diffuser le savoir, selon les méthodes éprouvées de la scolastique. Le droit était l'une des principales disciplines dans ces universités. Le savoir était ainsi réservé aux clercs, qui disposaient de l'éducation nécessaire à la compréhension des textes. L'imprimerie permit brusquement d'ouvrir l'accès à la connaissance à d'autres cercles. Il devint possible, par l'édition de livres à partir du milieu du XVe siècle…), de mieux comprendre les faits. Par exemple, l'Imago mundi de Pierre d'Ailly fut écrit en 1410, et imprimé en 1478. Il fut l'un des fondements de la connaissance géographique utilisée par Christophe Colomb et les navigateurs pendant les grandes découvertes. Les textes imprimés bouleversèrent la hiérarchie des valeurs. A l'université de Paris, par exemple, la faculté des arts devint au XVIe siècle la faculté la plus prestigieuse, devant celle de théologie. Les bibliothèques commencèrent à se développer. En France, les rois installèrent des bibliothèques dans leurs résidences.

L'imprimerie

Gutenberg n'a pas vraiment inventé l'imprimerie. Orfèvre de formation, il a perfectionné une technique déjà existante : la gravure sur cuivre ou sur bois, seulement utilisée pour reproduire des images. Après avoir gravé l'image sur une surface en cuivre ou en bois, on l'enduisait d'encre avant de la presser sur une feuille de papier. Gutenberg a l'idée aussi simple que géniale d'appliquer le procédé à des caractères mobiles en plomb. Chacun représente une lettre de l'alphabet en relief. L'assemblage ligne à ligne de différents caractères permet de composer une page d'écriture. On imprime ensuite à l'identique autant d'exemplaires de la page. Ensuite, on démonte le support et l'on compose une nouvelle page avec les caractères mobiles. Avec cette technique, on obtient ainsi un livre à de nombreux exemplaires en peu de temps et pour un faible coût.

 

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Humanisme et Renaissance

Introduction

 

Le XVe et le XVIe siècle est une période de transition entre le Moyen Âge et les Temps Modernes. Cette période, appelé Renaissance est caractérisée par une série de changements politiques, économiques, sociaux et intellectuels. A cette époque apparaît également le mouvement humaniste : une philosophie qui place l'être humain et les valeurs humaines au centre de la pensée. L'humanisme se caractérise par un retour aux textes antiques, et par la modification des modèles de vie, d'écriture, et de pensée.

Origine de la Renaissance

 

La fin de l'Empire byzantin

 

L'Empire byzantin était depuis longtemps entré en décadence. Les débuts de la crise remontent à la prise de Constantinople par les croisés en 1204. Les barons latins ruinèrent la ville qui ne se releva jamais complètement de ce pillage. En outre, le fossé entre riches et pauvres se creusait de plus en plus alors que les ressources de l'État diminuaient dangereusement. Incapable d'assurer la défense de ses propres frontières, l'empereur devait acheter la paix aux autres souverains. Il dut se résoudre à confier l'armée à des mercenaires. Très vite les Turcs menacèrent la ville. Assiégée de 1394 à 1402, Constantinople fut miraculeusement sauvée par l'invasion mongole de Tamerlan. Le répit fut de courte durée. L'avènement d'un énergique sultan, Mehmet II, à la tête de l'armée turc, précipita le dénouement. En 1453, une puissante armée ottomane s'installe sous les murs de la ville. Constantinople finit par tomber sous la pression des janissaires. La chute de Constantinople, apparemment, ne bouleversa pas l'Occident : les souverains chrétiens laissèrent s'écrouler le vieil Empire d'Orient. Toutefois, cet événement eut d'importantes conséquences pour les pays d'Europe. De nombreux prélats, artistes et hommes de science byzantins se réfugièrent en Occident, et notamment en Italie. Ils apportaient leurs connaissances, leurs idées et leurs bibliothèques de manuscrits antiques. Les savants et artistes italiens tirèrent profit du savoir accumulé en Orient. Ainsi la chute de l'Empire byzantin accélérait-elle la renaissance culturelle de l'Occident.

 

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La perception de la réalité au Moyen Age

Dans les études que des grands hommes formulèrent dans leurs recherches, le corps a été vue comme une entité a part entière. L âme ou l esprit correspondait a une autre sphère. Pour Platon, avec sa théorie de la « caverne », le monde était constitué d ombres. Donc des projections ou la matérialité n est que le résultat de quelque chose qui nous échappe. A continuation nous allons jeter un regard sur le travail d Ouspensky concernant ses conversations avec Gurdjieff.

 

Ouspensky

FRAGMENTS D’UN

ENSEIGNEMENT INCONNU

 

« Par exemple, considérez ceci. Un homme peut se trouver, pas au commencement bien sûr, mais plus tard, dans une situation où il doive garder le secret, au moins quelque temps, sur une chose qu’il aura apprise. Comment un homme qui ne se connaît pas lui-même pourrait-il promettre de garder un secret ? Naturellement, il peut le promettre, mais peut-il tenir sa promesse ? Car il n’est pas un, il y a une multitude d’hommes en lui. L’un d’entre eux promet et croit qu’il veut garder le secret. Mais demain un autre en lui le dira à sa femme ou à un ami devant une bouteille de vin, ou bien il se laissera tirer les vers du nez par un malin quelconque et il dira tout, sans même s’en apercevoir. Ou bien on criera sur lui quand il ne s’y attend pas et, en l’intimidant, on lui fera faire tout ce qu’on veut. Quelle sorte d’obligations pourrait-il donc assumer ? Non, avec un tel homme, nous ne parlerons pas sérieusement. Pour être capable de garder un secret, un homme doit se connaître et il doit être. Or un homme comme le sont tous les hommes en est bien loin.

 

« Quelquefois nous fixons pour les gens des conditions temporaires. C’est un test. D’ordinaire, ils cessent très vite de les observer, mais cela ne fait rien, parce que nous ne confions jamais à un homme en qui nous n’avons pas confiance un secret important. Je veux dire que pour nous, cela ne fait rien, bien que cela détruise certainement notre relation avec lui, et que cet homme perde ainsi sa chance d’apprendre quelque chose de nous, à supposer qu’il y ait quelque chose à apprendre de nous. Cela peut aussi avoir des répercussions fâcheuses pour tous ses amis personnels, bien qu’ils puissent ne pas s’y attendre. »

L'ésotérisme de Léonard de Vinci est pragmatique et matérialiste.

http://www.didier-coilhac.com/leonard-de-vinci.html

 

Dans le domaine des mécanismes à roues dentées et des roulements à bille, il est en avance de 200 ans ! Il dessine ainsi une rôtisserie, un pressoir, le principe d'une voiture automatique pouvant transporter des personnes. Dans le domaine mécanique, il a l'idée d'une foreuse, d'un ascenseur et d'une lampe à souder ! Et cela, aux environs de l'année 1500.

 

S'intéressant aux couches géologiques et aux coquillages fossilisés, il devance le chevalier de Lamarck et Georges Cuvier.

Le premier, il a l'idée de repérer les affinités entre diverses espèces végétales comme pour trouver une classification.

 

Quel est le mystère Léonard de Vinci, quel est son secret ?

 

L'hypothèse « génie universelle » n'est pas la seule explication à ses intuitions scientifiques. Il n'a jamais essayé de faire croire à ses contemporains qu'il était un génie ; ses Carnets sont restés longtemps confidentiels. Léonard était un ami du Roi François 1er : ce dernier l'a invité à venir vivre en France. Le maître Italien a passé les dernières années de sa vie dans le manoir du Clos-Luçé à Amboise. C'est probablement lui qui a établi les plans du château de Chambord et, sans doute, joué un rôle dans la grande entreprise cabalistique royale. Dans cette version, il devient un haut dignitaire d'une loge secrète, initié à certains secrets de premier plan, notamment celui relatif à une civilisation disparue. Il aurait existé dans un passé très lointain, oublié, une société qui avait atteint un haut niveau culturel et scientifique. Léonard de Vinci aurait eu un accès privilégié à un dépôt , un héritage laissé par cette Atlantide. On l'imagine alors dans cette bibliothèque antédiluvienne, penché sur des tablettes de pierre ou des objets, en essayant d'en comprendre la teneur. De cette langue inconnue, de ces dessins compliqués, il extrait des informations, des croquis, des notes pouvant être utiles à sa propre époque.

 

A noter que le médium Edgar Cayce, sans doute le plus grand voyant du XXème siècle, a inlassablement parlé de l'Atlantide et de ses machines sophistiquées. Le continent aurait été détruit à la suite d'une mauvaise utilisation de la technologie. Voir à ce sujet le livre de Dorothée Koechlin de Bizemont : « L'Univers d'Edgar Cayce tome 1 ».

 

Comme l'a bien perçu son biographe Serge Bramly, « Léonard de Vinci est un artiste qui demande à être déchiffré. On sait combien il aimait étonner, intriguer. Il jouait volontiers au prestidigitateur... Jusqu'où poussa-t-il la mystification ? Autant qu'un effet pictural, le clair-obscur et le sfumato lui étaient, parfois, un style de pensée. D'étranges ténèbres planent sur son oeuvre et sa vie. On y rencontre tant de points des interrogations, on y bute sur tant d'inconnues, tant d'ambiguïtés, qu'on ne peut parfois s'empêcher de soupçonner l'espiègle Léonard d'avoir semé les embûches derrière lui, délibérément. Les choses sont tellement plus belles, dit-il, lorsque l'ombre les ensevelit à moitié».

Il a couvert plusieurs pages de rébus : l'un d'eux peut se lire ainsi « Mais si la fortune me sourit, alors je changerai de visage ». Léonard avait-il donc deux visages ?

La Quatrième Voie

 

http://ggurdjieff.fr/la-quatrieme-voie/

 

“La Quatrième Voie est une voie – un chemin ; elle ne peut donc être comprise qu’en en faisant l’expérience. Le «système», tel qu’il fut présenté par Gurdjieff et Ouspensky, est une expression de la Quatrième Voie au vingtième siècle, mais il n’est pas la Voie elle-même. Il permet de présenter cette «voie» à ceux qui ne la connaissent pas, en expliquant ses caractéristiques et son intérêt. Mais il s’agit d’une approximation de la chose, et non pas de la chose elle-même. A vrai dire, Gurdjieff et Ouspensky furent tous deux contraints d’abandonner finalement le système qu’ils avaient si soigneusement enseigné, dès qu’ils s’aperçurent que leurs étudiants s’égaraient dans des discussions oiseuses à propos du système, au détriment de l’engagement sur la voie. Le système commençait à faire obstacle à la voie.

 

Par conséquent, il serait vain de grossir le nombre de volumes consacrés à l’explication du système. Mais, malgré toutes ces explications, un aspect a été délaissé : la Quatrième Voie en tant que tradition – en tant qu’influence. Et pourtant, pour celui qui s’engage sur la Quatrième Voie, il est essentiel qu’il se familiarise progressivement avec l’immense tradition à laquelle cette voie se rattache – qu’il se relie à quelque chose qui lui est supérieur, à une réalité bien plus grande que lui-même. (Nous présenterons plus loin cette tradition de la Quatrième Voie dont Gurdjieff fut un représentant au vingtième siècle.)

 

Gurdjieff et l’Hermétisme

 

Le système, tel que l’a présenté Gurdjieff, n’a pas été inventé par l’homme. Freud a fondé la psychanalyse sur son observation personnelle et Darwin a échafaudé la théorie de l’évolution à partir de ses études personnelles, mais le système de Gurdjieff n’a pu avoir été conçu par un seul homme, ni même par un groupe de personnes, car il aurait immédiatement manqué son objectif. Cet objectif est d’élever l’humain au surhumain. L’esprit humain a des limites très nettes qu’il ne peut dépasser, et tout système qui affirme vouloir hisser l’homme au-dessus de lui-même, doit prendre sa source au-delà des limitations humaines.

 

Cet «au-delà de l’humain» concerne celui qui vient d’arriver sur la Quatrième Voie ; cependant, cet aspect lui deviendra plus évident à mesure qu’il progressera sur la voie. Cet «au-delà de l’humain», Gurdjieff l’appelle «esprit supérieur», source de «connaissance objective». L’expression «connaissance objective», signifie la connaissance des principes objectifs qui gouvernent l’univers. A cet égard, la Quatrième Voie respecte le principe hermétique selon lequel « ce qui est en haut est comme ce qui est en bas » et « ce qui est dedans est comme ce qui est dehors » : elle décrit les lois fondamentales qui gouvernent tout cosmos, faisant ainsi la lumière sur ce microcosme qu’est l’homme. La Quatrième Voie n’appartient à personne, personne n’en est l’auteur, et elle ne s’éteindra donc pas à la mort de qui que ce soit.

 

Les sources anciennes de Gurdjieff

 

venant de lui, mais comme appartenant à une tradition fort ancienne. Ce n’était pas une compilation exotique qu’il aurait rassemblée au cours de ses voyages en Orient. Ce système existait déjà sous sa forme achevée bien avant qu’il ne le rencontrât – à vrai dire, des milliers d’années auparavant. Il avait été transmis d’une époque à l’autre par ceux qui en appliquaient les principes. C’est là un point essentiel, dont on doit se souvenir lorsqu’on aborde la Quatrième Voie, car, de nos jours, on associe tout naturellement ce système à l’homme qui l’a présenté au vingtième siècle. Alors que Gurdjieff aurait pu revendiquer l’exclusivité d’un savoir qu’il semblait être le seul à posséder, il ne l’a pas fait, et ce, pour une raison précise : par définition, la Quatrième Voie doit tirer son origine de quelque chose de plus haut – du haut vers le bas – sans quoi elle ne pourrait pas prétendre à l’objectivité.

 

L’idée que ce qui est « ce qui est en Haut est comme ce qui est en Bas », implique qu’il est impossible d’étudier l’homme sans étudier l’univers et, réciproquement, qu’il est impossible d’étudier l’univers sans étudier l’homme. Ce qui est plus haut et ce qui est plus bas se reflètent mutuellement, et ce n’est qu’en observant le monde extérieur que l’homme pourra apprendre certaines choses sur lui-même. En conséquence, la Quatrième Voie est organique : elle est une formulation des lois fondamentales qui gouvernent l’homme, la nature et l’univers.

 

L’homme n’a pas besoin d’étudier en profondeur des cosmos plus grands ou plus petits pour pouvoir comprendre le sien. A cet égard, Gurdjieff insistait sur une autre condition nécessaire à l’utilisation convenable de la Quatrième Voie : l’homme doit avant tout s’étudier lui-même et n’utiliser la connaissance des cosmos supérieurs ou inférieurs que dans la mesure où elle enrichit sa connaissance de lui-même. La science moderne néglige totalement ce principe ; elle se concentre sur les mondes infiniment petits ou infiniment grands, tout en perdant de vue l’homme. La psychologie moderne s’égare à l’autre extrême, en se concentrant sur l’homme, sans tenir aucun compte de sa ressemblance avec les mondes plus grands ou plus petits qui les entourent.

 

L’exhortation à la connaissance de soi est ancienne. La maxime «Connais-toi toi-même», que l’on attribue à Socrate, remonte en réalité aux enseignements les plus anciens dont on ait la trace. La connaissance de soi n’est pas flatteuse, ce qui explique que l’homme ait tendance à tout étudier, sauf lui-même. Et pourtant, conformément aux «principes Hermétiques» énoncés plus haut, le fait que l’homme s’ignore lui-même, est à la base de son ignorance de toute chose. Pour pouvoir connaître quoi que ce soit, l’homme doit d’abord se connaître lui-même.”

http://ggurdjieff.fr/la-quatrieme-voie/

A continuation, nous allons parler des différentes façons d'aborder le chemin ardu de la connaissance supérieure. En orient, les traditions ont aborde ce travail de différentes manières. Les gens ont peut être une idée de ce qu est un Fakir, un Moine et un Yogi. Il se trouve que ces termes définissent des comportements visant a obtenir des évolutions dites spirituelles.

 

Gurdjieff disait bien que chacune pouvait donner certains résultats, mais que dans l'ensemble des gains obtenus, des vides et carences fondamentales obstruaient le chemin. Cela nous conduit vers la quatrième façon d'aborder l'évolution et la connaissance. Cela s’appelle la quatrième voie. Elle consiste a prendre en compte tous les aspects psychologiques, culturels, etc. dont le chercheur est investi. Cela est le point de départ pour affronter la lutte intense entre le nouveau moi qu est en devenir, et l'ancien qui s'accroche à l'aide de l’ego. Maintenant nous allons parler de Léonard. Dans son intense travail dont, des dessins, peintures, écrits, sont reste pour nous ; les aspects avant notes sont présents. Il n y a pas eu un champs d’étude ou Léonard ne s’est pas aventuré. Les caractéristiques qui définissent la quatrième voie sont présentes.

L anatomie, l hermétisme, l histoire, l architecture, la science, la psychologie,etc. Cela faisait de notre personnage un esprit ouvert a tout, sans limites pour la recherche, sans craindre les bornes qu'il pouvait dépasser. Ainsi notre réflexion nous amène a revoir les textes d Ouspensky au sujet de Gurdjieff. La nature humaine, l'aspect matériel qui se dessine dans son comportement et réactions. Assimilation de cela aux caractéristiques de objets mécaniques. Le manque de réflexion ou moment de tomber en groupe dans l abîme de la violence et la destruction. Nous pouvons voir dans sa recherche du corps humain, un souci de comprendre le « conteneur » de ce qui constitue un homme ou une femme. Son cote mécanique intérieure. La maniéré ou les charnières permettent les membres de se mouvoir, D agir les uns par rapport aux autres. De saisir comme les impulsions de la tête arrivent aux bras, aux mains; et puis aux actions.

Ouspensky

FRAGMENTS D’UN

ENSEIGNEMENT INCONNU

extrait

"Je compris qu’il parlait du travail avec lui. Je lui demandai : — Mais les écoles qui se trouvent en Orient, au coeur de toutes les traditions, n’offrent-elles pas certains avantages ? Dans sa réponse, G. développa plusieurs idées que je ne compris que beaucoup plus tard. — À supposer que vous trouviez des écoles, vous ne trouveriez que des écoles “philosophiques”. Il n’y a aux Indes que des écoles “philosophiques”. Les choses avaient été ainsi réparties, il y a très longtemps : aux Indes la “philosophie”, en Égypte la “théorie”, et en cette région qui correspond aujourd’hui à la Perse, à la Mésopotamie et au Turkestan, la “pratique”. — En est-il toujours de même maintenant ? — En partie, même maintenant, répondit-il, mais vous ne saisissez pas clairement ce que je veux dire par “philosophie”, “théorie” et “pratique”. Ces mots ne doivent pas être entendus dans le sens où ils le sont d’ordinaire. « Aujourd’hui en Orient vous ne trouverez que des écoles spéciales ; il n’y a pas d’écoles générales. Chaque maître, ou guru, est un spécialiste en quelque matière. L’un est astronome, l’autre sculpteur, le troisième musicien. Et les élèves doivent étudier avant tout la matière qui est la spécialité de leur maître, après quoi ils passent à une autre matière et ainsi de suite. Cela prendrait un millier d’années pour tout étudier.

— Mais vous, comment avez-vous étudié ? — Je n’étais pas seul. Il y avait toutes sortes de spécialistes parmi nous. Chacun étudiait selon les méthodes de sa science particulière. Après quoi, lorsque nous nous réunissions, nous nous faisions part des résultats que nous avions obtenus. — Et où sont maintenant vos compagnons ? G. demeura silencieux, puis, regardant au loin, il dit lentement : — Quelques-uns sont morts, d’autres poursuivent leurs travaux, d’autres sont cloîtrés. Cette expression de la langue monastique, entendue dans un moment où je m’y attendais si peu, me fit éprouver un sentiment de gêne étrange.

 

Un jour, à Moscou, je parlais avec G. de Londres, où j’avais fait quelques mois plus tôt un bref séjour. Je lui disais la terrible mécanisation qui envahissait les grandes cités européennes, et sans laquelle il était probablement impossible de vivre et de travailler dans le tourbillon de ces énormes “jouets mécaniques”. — Les gens sont en train de tourner en machines, disais-je, et je ne doute pas qu’ils ne deviennent un jour de parfaites machines. Mais sont-ils encore capables de penser ? Je ne le crois pas. S’ils essayaient de penser, ils ne seraient pas de si belles machines. — Oui, répondit G., c’est vrai, mais en partie seulement. La vraie question est celle-ci : de quel penser se servent-ils dans leur travail ? S’ils se servent du penser convenable, ils pourront même penser mieux dans leur vie active au milieu des machines. Mais encore une fois, à cette condition qu’ils se servent du penser convenable. Je ne compris pas ce que G. entendait par “penser convenable” et ne le compris que beaucoup plus tard. — En second lieu, continua-t-il, la mécanisation dont vous parlez n’est pas du tout dangereuse. Un homme peut être un homme — il mit l’accent sur ce mot — tout en travaillant avec des machines. Il y a une autre sorte de mécanisation bien plus dangereuse : être soi-même une machine. Avez-vous jamais pensé à ce fait que tous les hommes sont eux-mêmes des machines ? — Oui, d’un point de vue strictement scientifique, tous les hommes sont des machines gouvernées par les influences extérieures.

 

Mais la question est de savoir si le point de vue scientifique peut être entièrement accepté. — Scientifique ou pas scientifique, cela revient au même pour moi, dit G. Je vous demande de comprendre ce que je dis. Regardez ! tous ces gens que vous voyez — il désignait la rue — sont simplement des machines, rien de plus. — Je crois comprendre ce que vous voulez dire. Et j’ai souvent pensé combien sont peu nombreux dans le monde ceux qui peuvent résister à cette forme de mécanisation et choisir leur propre voie. — C’est là justement votre plus grave erreur ! dit G. Vous pensez que quelque chose peut choisir sa propre voie ou résister à la mécanisation ; vous pensez que tout n’est pas également mécanique. — Mais bien sûr ! m’écriai-je. L’art, la poésie, la pensée sont des phénomènes d’un tout autre ordre. — Exactement du même ordre. Ces activités sont exactement aussi mécaniques que toutes les autres. Les hommes sont des machines, et de la part de machines on ne saurait attendre rien d’autre que des actions machinales. — Très bien, lui dis-je, mais n’y a-t-il pas des gens qui ne sont pas des machines ? — Il se peut qu’il y en ait, dit G. Mais vous ne pouvez pas les voir. Vous ne les connaissez pas. Voilà ce que je veux vous faire comprendre. J’estimais plutôt étrange qu’il insistât tellement sur ce point.

 

Ce qu’il disait me paraissait évident et incontestable. Cependant, je n’avais Jamais aimé les métaphores en deux mots, qui prétendent tout dire. Elles omettent toujours les différences. Or, j’avais toujours maintenu que les différences sont ce qui importe le plus et que, pour comprendre les choses, il fallait avant tout considérer les points où elles diffèrent. Il me semblait bizarre, par conséquent, que G. insistât tellement sur une vérité qui me semblait indéniable, à cette condition toutefois de n’en pas faire un absolu, et de reconnaître des exceptions. — Les gens se ressemblent si peu, dis-je. J’estime impossible de les mettre tous dans le même sac. Il y a des sauvages, il y a des gens mécanisés, il y a des intellectuels, il y a des génies. — Rien de plus exact, dit G.

 

Les gens sont très différents, mais la réelle différence entre les gens, vous ne la connaissez pas et vous ne pouvez pas la voir. Vous parlez de différences qui, simplement, n’existent pas. Ceci doit être compris. Tous ces gens que vous voyez, que vous connaissez, qu’il peut vous arriver de connaître, sont des machines, de véritables machines travaillant seulement sous la pression des influences extérieures, comme vous l’avez dit vous-même. Machines ils sont nés, et machines ils mourront. Que viennent faire ici les sauvages et les intellectuels ? Maintenant même, à cet instant précis, tandis que nous parlons, plusieurs millions de machines s’efforcent de s’anéantir les unes les autres. En quoi diffèrent-elles donc ? Où sont les sauvages, et où les intellectuels ? Tous les mêmes... « Mais il est possible de cesser d’être une machine. C’est à cela que vous devriez penser et non point aux différentes sortes de machines. Bien sûr, les machines diffèrent : une automobile est une machine, un gramophone est une machine et un fusil est une machine. Mais qu’est-ce que cela change ? C’est la même chose — ce sont toujours des machines. »

 

Cette conversation m’en rappelle une autre. — Que pensez-vous de la psychologie moderne ? demandai-je un jour à G. avec l’intention de soulever la question de la psychanalyse, dont je m’étais méfié depuis le premier jour. Mais G. ne me permit pas d’aller si loin. — Avant de parler de psychologie, dit-il, nous devons comprendre clairement de quoi traite cette science et de quoi elle ne traite pas. L’objet propre de la psychologie, ce sont les hommes, les êtres humains. De quelle psychologie — il souligna le mot — peut-il être question, lorsqu’il ne s’agit que de machines ? C’est la mécanique qui est nécessaire, et non pas la psychologie, pour l’étude des machines. Voilà pourquoi nous commençons par l’étude de la mécanique. Le chemin est encore très long, qui mène à la psychologie. Je demandai :  Un homme peut-il cesser d’être une machine ? — Ah ! c’est toute la question, dit G. Si vous en aviez posé plus souvent de pareilles, peut-être nos conversations auraient-elles pu nous mener quelque part. Oui, il est possible de cesser d’être une machine, mais pour cela, il faut avant tout connaître la machine. Une machine, une machine réelle, ne se connaît pas elle-même et elle ne peut pas se connaître. Quand une machine se connaît, elle a cessé dès cet instant d’être une machine ; du moins n’est-elle plus la même machine qu’auparavant. Elle commence déjà d’être responsable pour ses actions. — Cela signifie, selon vous, qu’un homme n’est pas responsable de ses actions ? — Un homme — il souligna ce mot — est responsable. Une machine n’est pas responsable.

 

Une autre conversation est demeurée dans ma mémoire. Je demandais à G. ce qu’un homme devait faire pour assimiler son enseignement. — Ce qu’il doit faire ? s’écria-t-il comme si cette question le surprenait. Mais il est incapable de faire quoi que ce soit. Il doit avant tout comprendre certaines choses. Il a des milliers d’idées fausses et 2 Titre d’un ouvrage de OUSPENSKY (Édition anglaise 1922). de conceptions fausses, surtout sur lui-même, et il doit commencer par se libérer au moins de quelques-unes d’entre elles, s’il veut jamais acquérir quoi que ce soit de nouveau. Autrement, le nouveau serait édifié sur une base fausse, et le résultat serait pire encore. — Comment un homme peut-il se libérer des idées fausses ? demandai-je. Nous dépendons des formes de notre perception. Les idées fausses sont produites par les formes de notre perception. G. fit non de la tête : — Vous parlez encore d’autre chose. Vous parlez des erreurs qui proviennent des perceptions, mais il ne s’agit pas de cela. Dans les limites de perceptions données, on peut errer plus ou moins. Comme je vous l’ai déjà dit, la suprême illusion de l’homme, c’est sa conviction qu’il peut faire. Tous les gens pensent qu’ils peuvent faire, tous les gens veulent faire, et leur première question concerne toujours ce qu’ils auront à faire. Mais à vrai dire, personne ne fait rien et personne ne peut rien faire. C’est la première chose qu’il faut comprendre. Tout arrive. Tout ce qui survient dans la vie d’un homme, tout ce qui se fait à travers lui, tout ce qui vient de lui — tout cela arrive. Et cela arrive exactement comme la pluie tombe parce que la température s’est modifiée dans les régions supérieures de l’atmosphère, cela arrive comme la neige fond sous les rayons du soleil, comme la poussière se lève sous le vent.

 

« L’homme est une machine. Tout ce qu’il fait, toutes ses actions, toutes ses paroles, ses pensées, ses sentiments, ses convictions, ses opinions, ses habitudes, sont les résultats des influences extérieures, des impressions extérieures. De par lui-même un homme ne peut pas produire une seule pensée, une seule action. Tout ce qu’il dit, fait, pense, sent — tout cela arrive. L’homme ne peut rien découvrir, il ne peut rien inventer. Tout cela arrive. « Mais pour établir ce fait, pour le comprendre, pour se convaincre de sa vérité, il faut se libérer de milliers d’illusions sur l’homme, sur son être créateur, sur sa capacité d’organiser consciemment sa propre vie, et ainsi de suite. Rien de tel n’existe. Tout arrive — les mouvements populaires, les guerres, les révolutions, les changements de gouvernement, tout cela arrive. Et cela arrive exactement de la même façon que tout arrive dans la vie de l’homme individuel. L’homme naît, vit, meurt, construit des maisons, écrit des livres, non pas comme il le désire, mais comme cela arrive. Tout arrive. L’homme n’aime pas, ne hait pas, ne désire pas — tout cela arrive. « Mais aucun homme ne vous croira jamais, si vous lui dites qu’il ne peut rien faire. Rien ne peut être dit aux gens de plus déplaisant et de plus offensant. C’est particulièrement déplaisant et offensant parce que c’est la vérité, et que personne ne veut connaître la vérité. « Si vous le comprenez, il nous deviendra plus facile de parler. Mais c’est une chose de saisir avec l’intellect que l’homme ne peut rien faire, et une autre de le ressentir “avec toute sa masse”, d’être réellement convaincu qu’il en est ainsi, et de ne jamais l’oublier.

 

« Cette question de faire (G. appuyait chaque fois sur ce mot) en soulève d’ailleurs une autre. Il semble toujours aux gens que les autres ne font jamais rien comme il faudrait, que les autres font tout de travers. Invariablement chacun pense qu’il pourrait faire mieux. Nul ne comprend ni n’éprouve le besoin de comprendre que ce qui se fait actuellement — et surtout ce qui a déjà été fait — d’une certaine façon, ne pouvait pas se faire d’une autre façon. Avez-vous remarqué comme ils parlent tous de la guerre ? Chacun a son propre plan, sa propre théorie. Chacun est d’avis que l’on ne fait rien convenablement. En vérité cependant, tout est fait de la seule manière — 43 — possible. Si une seule chose pouvait être faite différemment, tout pourrait devenir différent. Et alors peut-être n’y aurait-il pas eu la guerre. « Essayez de comprendre ce que je dis : tout dépend de tout, toutes les choses se tiennent, il n’y a rien de séparé. Tous les événements suivent donc le seul chemin qu’ils puissent prendre. Si les gens pouvaient changer, tout pourrait changer. Mais ils sont ce qu’ils sont, et par conséquent les choses, elles aussi, sont ce qu’elles sont. » C’était très difficile à avaler. — N’y a-t-il rien, absolument rien, qui puisse être fait ? demandai-je. — Absolument rien. — Et personne ne peut rien faire ? — C’est une autre question. Pour faire, il faut être.

 

Et il faut d’abord comprendre ce que cela signifie : être. Si nous poursuivons ces entretiens, vous verrez que nous nous servons d’un langage spécial, et que pour être en état de parler avec nous, il faut apprendre ce langage. Cela ne vaut pas la peine de parler dans la langue ordinaire, parce que, dans cette langue, il est impossible de se comprendre. Cela vous étonne. Mais c’est la vérité. Pour parvenir à comprendre, il est nécessaire d’apprendre une autre langue. Dans la langue qu’ils parlent, les gens ne peuvent pas se comprendre. qu’il suffirait de désirer, ou de décider de la dire. Et moi je vous dis qu’il est relativement rare que les gens fassent un mensonge délibéré. Dans la plupart des cas, ils pensent dire la vérité.

 

Et cependant, ils mentent tout le temps, à la fois lorsqu’ils veulent mentir et lorsqu’ils veulent dire la vérité. Ils mentent continuellement, ils se mentent à eux-mêmes et ils mentent aux autres. Par conséquent personne ne comprend les autres, ni ne se comprend soi-même. Pensez-y — pourrait-il y avoir tant de discordes, de mésententes profondes et tant de haine envers le point de vue ou l’opinion de l’autre, si les gens étaient capables de se comprendre ? Mais ils ne peuvent pas se comprendre, parce qu’ils ne peuvent pas ne pas mentir. Dire la vérité est la chose du monde la plus difficile ; il faudra étudier beaucoup, et pendant longtemps, pour pouvoir un jour dire la vérité. Le désir seul ne suffit pas. Pour dire la vérité, il faut être devenu capable de connaître ce qu’est la vérité et ce qu’est un mensonge — et avant tout en soi-même. Or cela, personne ne veut le connaître.

 

La guerre peut-elle être arrêtée ? Et G. avait répondu : — Oui, cela est possible. Cependant je croyais avoir acquis de nos précédents entretiens la certitude qu’il répondrait : « Non, cela est impossible. » — Mais toute la question est : “Comment ?” reprit-il. Il faut un grand savoir pour le comprendre. Qu’est-ce que la guerre ? La guerre est un résultat d’influences planétaires. Quelque part, là-haut, deux ou trois planètes se sont trop rapprochées ; il en résulte une tension. Avez-vous remarqué comme vous vous tendez, lorsqu’un homme vous frôle sur un trottoir étroit ? La même tension se produit entre les planètes. Pour elles, cela ne dure qu’une seconde ou deux, peut-être. Mais ici, sur la terre, les gens se mettent à se massacrer, et ils continuent à se massacrer pendant des années. Il leur semble, en de telles périodes, qu’ils se haïssent les uns les autres ; ou peut-être qu’il est de leur devoir de se massacrer pour quelque sublime dessein ; ou bien qu’ils doivent défendre quelque chose ou quelqu’un et qu’il est très noble de le faire ; ou n’importe quoi de ce genre.

 

Parce qu’ils sont incapables de se rendre compte à quel point ils ne sont que de simples pions sur l’échiquier. Ils s’attribuent une importance ; ils se croient libres d’aller et de venir à leur gré ; ils pensent qu’ils peuvent décider de faire ceci ou cela. Mais en réalité, tous leurs mouvements, toutes leurs actions sont le résultat d’influences planétaires. Et leur importance propre est nulle. Le grand rôle, c’est la lune qui le tient. Mais nous parlerons de la lune ultérieurement. Il suffit de comprendre que ni l’Empereur Guillaume, ni les généraux, ni les ministres, ni les parlements, ne signifient rien et ne font rien. Sur une grande échelle, tout ce qui arrive est gouverné de l’extérieur, soit par d’accidentelles combinaisons d’influences, soit par des lois cosmiques générales. Ce fut tout ce que j’entendis. Bien plus tard seulement, je compris qu’il avait alors voulu m’expliquer comment les influences accidentelles peuvent être détournées, ou transformées en quelque chose de relativement inoffensif. C’était là une idée réellement intéressante, qui se référait à la signification ésotérique des “sacrifices”.

 

Mais dans tous les cas, cette idée n’avait actuellement qu’une valeur historique et psychologique. Ce qui était le plus important — et ce qu’il avait dit en quelque sorte en passant, si bien que je n’y accordai pas d’attention au moment même et ne m’en souvins que plus tard, en essayant de reconstituer la conversation — concernait la différence des temps pour les planètes et pour l’homme. Mais, lors même que je m en souvins, de longtemps je ne réussis pas à comprendre la pleine signification de cette idée. Plus tard, il m’apparut qu’elle était fondamentale. C’est à peu près à cette époque que nous eûmes une conversation sur le soleil, les planètes et la lune. Bien qu’elle — 47 — m’ait frappé vivement, j’ai oublié comment elle commença. Mais je me souviens que G., ayant dessiné un petit diagramme, essaya de m’expliquer ce qu’il appelait la « corrélation des forces dans les différents mondes ». Cela se rapportait à ce qu’il avait dit antérieurement des influences qui agissent sur l’humanité. L’idée était, grosso modo, la suivante : l’humanité ou, plus exactement, la vie organique sur la terre est soumise à des influences simultanées provenant de sources variées et de mondes divers : influences des planètes, influences de la lune, influences du soleil, influences des étoiles. Elles agissent toutes en même temps, mais avec prédominance de l’une ou de l’autre selon les moments. Et pour l’homme il existe une certaine possibilité de faire un choix d’influences ; autrement dit, de passer d’une influence à une autre.

 

— Expliquer comment, nécessiterait des développements beaucoup trop longs, dit G. Nous en parlerons une autre fois. Pour le moment, je voudrais que vous compreniez ceci : il est impossible de se libérer d’une influence sans s’assujettir à une autre. Toute la difficulté, tout le travail sur soi, consiste à choisir l’influence à laquelle vous voulez vous soumettre, et à tomber réellement sous cette influence. À cette fin, il est indispensable que vous sachiez prévoir l’influence qui vous sera le plus profitable.

 

G. devait revenir souvent sur cet exemple de la “prison” et de l’ “évasion de la prison”. C’était parfois le point de départ de tout ce qu’il disait et il aimait à souligner que chaque prisonnier peut un jour rencontrer sa chance d’évasion, à condition toutefois qu’il sache se rendre compte qu’il est en prison. Mais aussi longtemps qu’un homme échoue devant cette compréhension, aussi longtemps qu’il se croit libre, quelle chance pourrait-il avoir ? Nul ne peut aider par la force à la délivrance d’un homme qui ne veut pas être libre, qui désire tout le contraire. La délivrance est possible, mais elle ne saurait l’être que comme résultat de labeurs prolongés, de grands efforts et, pardessus tout, d’efforts conscients vers un but défini.

Par mon expérience, je dis que le travail de la quatrième voie nous libère des influences horizontales. C est les forces de notre monde qui ne veulent pas que l'on dépasse la ligne rouge, invisible au départ. Je dis que les premières choses qu il faut travailler, c est les concepts. Les mots si je peux être plus clair. Notre langage quotidien est plat, sans profondeur. Il nous fait tourner en rond dans le monde que l'on nous a préparé. C'est le terrain des jeteurs de sable dans les yeux de tout le monde. Les sites d'information alternatifs ont cela de particulier. Autre que de traiter les événements d un autre point de vue, ils vont chercher dans les racines des aspects ou l on ne vois que la petite fleur décorative, le bourgeon que l'on met en valeur pour que l on ne vois pas la foret qui pourris. Je dis cela parce que au départ de termes comme « multidimensionnalité » me faisais berk. Rien que de regarder des documents sur les extraterrestres sur youtube m atterrais. Quant j ai lu pour la première fois Ouspensky (FRAGMENTS D’UN ENSEIGNEMENT INCONNU) j ai trouvé ça compliqué. Mais ce qui nous fait défaut marque un repère chez nous, qui indique que notre limite est proche, Qu'elle va se présenter pour être dépassée. Gurdjieff disait aussi qu il faut savoir se désengager des influences extérieures. Connaître celles dont nous devons encore être sous influence ; de façon a dégager le terrain. « Est ce que je vais toujours regarder la télé pour «  m'informer ? » En est une. Est ce que je vais continuer a faire confiance a ceux qui se présentent comme nos dirigeants et leurs actions trahissent leurs fonction ? En est une autre. L'énergie que nous donnons a participer dans le mensonge nous enlève le pouvoir de comprendre. Allons nous continuer d’être les participants de la mascarade, au lieu d être les témoins ? Se désengager ! Regarder de plus haut pour voir comme les fils transparentes des marionnettes brillent au soleil.

 

La libération des influences horizontales ne peut être suivi que par l accroche des seules influence qui restent. De celles dont la nature première nos a fait leurs antenne. Le nettoyage intérieur, dont les nouveaux concepts nous rendent service, est pour quelque chose. Il y a des concepts qui sont comme des clefs qui ouvrent des porte. Je ne vous dirais pas lesquelles pour vous car nous sommes des mondes a part entière. La nature nous a doté a chacun d entre nous des compromis avec l existence. Nous sommes tous, a la base, des échantillons de la création. Elio Vittorini disais que nous avons l’infini à l'intérieur. Et ce n est pas que de la poésie. Être accroché aux influences verticales n ' a qu un but ; lui n est pas donné que pour accomplir une action qui concerne tout le monde. Un être de lumière amène une torche plus grande. La caverne de Platon montrerait toutes ses recoins caches, toutes ses bosses menaçantes, tous les trous a rats. Un être de lumière n'est pas une star des plateaux télé : il n'est donné des interviews pour être promu ou quelque chose dans le genre. Un être de lumière est haï. On voudrait le découper en mil morceaux et le jeter aux hyènes.

 

Léonard s'était accroché aux influences verticales. Il devait témoigner sa vision du monde et il l a fait dans ces tableaux. Les messages qu'il devait nous transmettre sont aujourd’hui  dans les musée et collections privées. Ses mains étaient les mains du créateur de l infini. Ses yeux étaient la pour comprendre a notre place, 500 ans après. Il ne vivais plus pour lui ; sa Mona lisa devais nous parler des vrais racines de la création ; le féminin et le masculin faisant parti d un même tronc ou un même axe. Non comme le symbole du yin et du yang veut nous convaincre.

Ci-dessus le tableau célèbre de Léonard, la Mona Lisa. Le fond de l'image représente deux paysages différents. Celui de sa droite représente un paysage avec de l'eau. L autre représente un paysage rocheux. L'ensemble du monde ; le féminin et le masculin. Son visage est un peu moqueur, son sourire à peine dessiné, laisse entrevoir un geste masculin et puis un geste féminin. Cela représente l'accomplissement de l'unité entre les deux pôles. C'est presque la personnification du créateur sur terre.

 

A continuation je vais parler ou introduire une partie d’un autre article que vous pouvez trouver en entier sous le titre la « création ».

 

Wikipediá

« Dans la philosophie chinoise, le yin (chinois simplifié : 阴; chinois traditionnel : 陰) et le yang (traditionnel : 陽, simplifié : 阳, pinyin : yáng) sont deux catégories complémentaires, que l'on peut retrouver dans tous les aspects de la vie et de l'univers. Cette notion de complémentarité est propre à la pensée orientale qui pense plus volontiers la dualité sous forme de complémentarité.

Le symbole du Yīn et du Yang, le tàijí tú (souvent entouré de 8 trigrammes) est bien connu dans le monde occidental depuis la fin du xxe siècle. Le Yin, représenté en noir, évoque entre autres, le principe féminin, la lune, l'obscurité, la fraîcheur, la réceptivité, etc. Le Yang quant à lui (laissant apparaître le fond blanc), représente entre autres le principe masculin, le soleil, la luminosité, la chaleur, l'élan, etc. Cette dualité (qui n'a rien de manichéen) peut également être associée à de nombreuses autres oppositions complémentaires (telles que : souffrance / jouissance ; aversion / désir ; agitation / calme ; rondeur / anguleux ; etc).

Il est également souvent présent chez les taoïstes, à l'instar du drapeau de Corée du Sud, où il est représenté en bleu et rouge et en noir et blanc sur le papier ou sur d'autres supports ne permettant pas la couleur. »

Premièrement, le blanc est assimilé au masculin. Deuxièmement la noir au féminin. Déjà l implication est immense. L'un est plus tôt positif, l autre c est un peu le contraire.

 

« le principe féminin, la lune, l'obscurité, la fraîcheur, la réceptivité » Çà fait penser a quelque chose qui est dans l'attente de.....Dans une position de soumission. L autre « représente entre autres le principe masculin, le soleil, la luminosité, la chaleur, l'élan » Çà fait penser a quelque chose qui décide, qui a de l'importance, qui est impliqué dans l'essentiel de la vie.  Le premier qui est obscure et réceptif ne peut prendre sens que sous la luminosité et la force de l élan de l autre. Si cela ne vous fait pas penser a la violence des nos sociétés ou la femme est toujours reléguée a un deuxième plan. Sur ce dessin on peut deviner deux cercles inscrits dans un plus grand. Le reste donne a comprendre que ces deux cercles petits tournent laissant derrière eux une queue qui remplit le reste. Le cercle grand symbolise la totalité de la création, les deux petits symbolisent les deux piliers de celle ci ; l'énergie féminin et la masculin. Dans ce graphique est concentré toute l'ignominie de notre monde. Toute l oppression du fort sur le faible. La femme étant assimilée à l'obscurité et la réceptivité, on peut comprendre du comment elle devait rester ignorante, plantée comme un pot de fleur pour décorer l'endroit du pouvoir de l'homme. On peut comprendre mieux le traitement exercé sur elle en l an mille et quelque l lorsque l inquisition l a brûlée. On peut comprendre le pourquoi des vies des femmes musulmanes et autres. Ci dessous un passage de l histoire ou les normes ancestrales n'ont pas étés respectées. L histoire de Cathares au sud de la France.

Ci dessus la symbole du monde conventionnel. Les forces féminin et masculin opposées dans un système fermé. C est le point de départ de Léonard pour sa réflexion sur l existence. La Mona Lisa est tout le contraire ; elle montre dans ses éléments visiblement exposés les vrais données. La base du féminin et du masculin est la même. Rien est séparé. Son visage comporte l androgenèse. Le fond, l eau et la terre. Ses mains posées tendrement, comme un oiseau qui attend le vent pour s envoler.  La construction originelle obeisiat a un príncipe unique et fondamentale: L unicité, l'harmonie, la connection, le flux d information universelle, la complémentarité, etc. Cela partait d un principe que je vais montrer ci dessous schématise de la façon suivante:

Ci dessus nous voyions des sortes de chiffres, l'une posée sur l'autre en faisant convergence sur un même axe. Leurs direction sont opposées de façon a devenir comme une hélice. Si nous les approchons l'une de l autre nous aurons le schéma suivant :

Nous voyons ici que les deux queux partent d un même endroit, que les deux peuvent s'inscrire sur un mouvement harmonieux car elles partagent un même point de naissance. Cet dessin illustre le principe originel de la création. Ci dessus l élément déjà cité mais inscrit dans le cercle qui représente le crée. Nous pouvons le prendre comme unité de base pour l'appliquer en tant que module. De cette façon nous pouvons l'avoir à l'intérieur de lui même, dans une autre échelle et tourné a 90 °

De cette façon vous avez l image d en dessus; des modules inscrits les uns dans les autres pour se projeter vers l infiniment petit, si c est dans l intérieur. Vers l infiniment grand si c est vers l extérieur. Toute la création se développant sur un même et unique axe. Inventant des galaxies et des mondes dans toutes les directions. Vous ne voyez aucune contradiction ni opposition dans ce schéma de principe. Tout est lié dans une construction qui n a pas de commencement ni fin. La seule limite a cela c est l imagination. Eric Julien, Ufologue et écrivain parlais du temps comme une entité fractale. Ici vous trouverez la preuve que le monde est créé au moyen de cela.

 

​Léonard montre le schéma ci dessus mais d une autre façon ; avec la poésie de son génie. Son message nous arrive aujourd’hui pour notre compréhension. Il nous dit que la création va reprendre ses données initiales. Que l’unicité se refera et que la séparation sera une affaire du passé. Dans son travail il a créé une autre œuvre qui nous êtes arrivé il y a peu de temps. Son tableau s’appelle « Salvator Mundi ». Chose bizarre, cette œuvre a été cachée aux yeux du monde pendant des siècles.

Ci-dessus, un tableau dit de Léonard Da Vinci qui a comme titre : « Salvatore Mundi » ; trouvé il y très peu de temps. L'image montre á Jésus montrant 3 doigts avec sa main droite ; le sens de ce geste, c'est quand je serais là..., je suis le deuxième ; le doigt majeur est le signe d'approbation. Sur sa main gauche, il porte une sphère en verre qui ne modifie pas la lumière de l'image de derrière. Cela veut dire que sa présence modifiera les lois de ce monde.

 

Sa connexion avec les réalités supérieures, lui a permis de saisir sa mission. Dire au monde son devenir ; annoncer que le grand esprit de cet homme de lumière, Jésus, allait être, a nouveau, parmi nous. Mais pas le jésus des écritures ; comme disait Gurdjieff, les jésus de la bible est l e jésus de l'homme 1,2,3. celui dont léonard parle c est le jésus de l'homme 4,5,6. de celui qui a entrepris le chemin vers la vrais connaissance. Léonard a compris que c est les mains qui nous relient au créateur. N est ni le cerveau, ni l intellectualité, ni nos connaissances. C est les mains ; en elles l esprit rejoint le cœur. Les deux se conjuguent pour obéir aux l’oies du cosmos.

Un autre sujet ou léonard applique sa perception des aspects unifiés de la création ; le masculin et le féminin, fut l'escalier du château de Chambord en France. Cet ouvrage en ellipse, combine l'évolution de deux, représentés en deux rampes ascendantes indépendantes. Cela crée des façons multiples d'attendre les étages sans se croiser dans la montée ou la descente. Si nous appliquons cela au schéma en couleur ci dessus, nous verrons que l'aspect féminin et l'aspect masculin peuvent évoluer eux aussi indépendamment l un de l'autre tout en restant dans la même identité constitutive.

L’ESCALIER MAGIQUE DE CHAMBORD

 

Le château de Chambord (Loir et Cher) est une œuvre d’art unique au monde, une merveille de la renaissance, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, fruit d’une véritable mathématisation de l’architecture. Une grandiose folie due au roi François Ier. Un délire architectural aux proportions gigantesques avec ses 440 pièces, ses 83 escaliers et ses 365 cheminées sculptées. Chambord, c’est la démesure et le théâtre du faste de l’époque, surpassant Versailles. Commencé en 1518, les travaux dureront jusqu’en 1547 date de la mort du roi. Le château reste inachevé et prend sa forme définitive sous l’impulsion d’Henri II.

L’ombre de Léonardo Da Vinci

 

Construit au cœur du plus grand parc forestier clos d’Europe (5500 ha), Le château de Chambord est une œuvre commanditée par François Ier. Si le nom de l’architecte ne nous est pas connu, la conception du bâtiment semble sortir tout droit de la pensée fertile de Leonardo da Vinci. En effet, le maître italien venu s’installer à Amboise en 1516 sur invitation du souverain, en tant que « premier peintre ingénieur et architecte du roi », mourut en 1519 date des débuts des travaux de Chambord. Dans l’œuvre de Leonardo da Vinci, aucune création architecturale n’a dépassé le stade de l’esquisse et du projet sur papier. Chambord constituerait alors la seule œuvre architecturale et l’ultime testament artistique de ce génie de la renaissance italienne, Sachant la volonté de François Ier d’introduire l’art italien dans son royaume. En revanche, l’escalier central du château est bien une création originale du maître florentin.

Voici Léonard vu comme un être de lumière. Au dela de son génie d'artiste, nous saisissons sa volonté de nous faire part de sa decouverte. Il y a certainement beaucoup a dire encore sur lui. Mais nous allons rester la. D autres sujets avec lui seront développés à l'avenir. 

 

Miyoceleste 13 février du 2018  -  12 h 28

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